Un ophtalmologue qui voit mal
J’ai cru qu’acclamer un président comme un sultan appartenait au passé, à une époque révolue, mais visiblement non. Lorsqu’on reçoit aujourd’hui Bachar par des vivats et qu’on interrompe son discours par des louanges de grandeurs,
des compliments sous forme de poèmes, l’époque des Balate Assalatines serait elle de retour ?
Il manquait plus qu’il jette à ses parlementaires complices des petits sacs en dinars et les remerciait en disant » a7santa l9awla ya cha3ér ». (Bien dit le poète)
C’est honteux actuellement certains dirigeants continuent à enfoncer la tète dans le sable comme l’autruche alors que leur peuple meurt sous les balles sans pitié. La vérité est fulgurante, se cacher derrière une soit disant conspiration ou attribuer les manifestations et ses dérives à des éléments à l’étranger ne fait qu’enfoncer le clou. Les mesures d’apaisement prises sont insuffisantes. Utiliser la force semble donner l’image d’un lion se défendant sans molaires face au Facebook qui fait tomber les rêves en ruines.
Continuer à souffler le chaud et le froid prouve que cet ophtalmologue voit mal les revendications du peuple, devrait il consulter d’urgence?
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Latifa Alaoui
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